Le rôle des grands-parents dans le Jura, une nouvelle enquête de l'Observatoire de la Famille
Une enquête originale dans le département
En 2019, l’Observatoire de la famille s’intéresse au rôle des grands-parents des territoires de Bourgogne-Franche-Comté en lançant une enquête inédite. En partenariat avec l’Union Nationale des Associations Familiales et la Caisse Nationale des Allocations Familiales, elle cherche à définir ce que les parents attendent des grands-parents envers leurs petits-enfants et identifier les solidarités entre les générations. 1 598 parents ont participé à cette enquête en région dont 134 dans le Jura. En cours de traitement en voici les résultats départementaux partiels à l’occasion de la fête des grands-mères.
Des parents qui donnent une place importante aux grands-parents.
La figure positive des grands-parents aidants et aimants est largement partagée. Les parents ont de fortes attentes vis-à-vis d’eux. 63% souhaitent qu’ils passent du temps avec leurs petits-enfants quel que soit le contenu, 4 sur 10 espèrent qu’ils partagent des passions, des activités ou encore des valeurs, des convictions et 35% l’histoire familiale. Sous une forme ludique, les parents attendent qu’ils inscrivent leurs enfants dans la lignée en partageant des savoirs.
Une place de choix dans l’éducation des petits-enfants.
Si la norme actuelle place les parents comme responsables de l’éducation de leurs enfants, les grands-parents n’en restent pas moins des acteurs privilégiés. Par exemple : pour 60% des ménages, la grand-mère maternelle à une place importante dans l’éducation de leurs enfants. Cette place ne se traduit pourtant pas par un rôle aux contours bien définis.
Des rencontres intergénérationnelles fréquentes et régulières.
65% des ménages rencontrent la grand-mère et 58% le grand-père maternels une à plusieurs fois par mois. 5 sur 10 visitent les grands-parents paternels à cette même fréquence. L’utilisation des modes de communication est complémentaire et non substitutive aux rencontres. Les contacts entre grands-parents et petits-enfants sont donc nombreux.
Des solidarités familiales nécessaires à la conciliation des temps professionnels et familiaux des parents.
La place des grands-parents auprès des petits-enfants se construit aussi à travers des solidarités vivaces : 67% des ménages ont reçu leur aide. 5 sur 10 pour accueillir les petits-enfants durant les vacances, 4 sur 10 en journée s’ils ne sont pas scolarisés. Ces services restent cependant occasionnels. Mais quelle que soit leur fréquence, l’aide à la garde des enfants est jugée indispensable par la moitié des parents concernés. Ils n’ont donc pas d’autre alternative.